Le virus SARS-CoV-2 (Coronavirus) continue de se répliquer jusqu’à 35 heures après le décès des personnes. Le risque infectieux des cadavres impose par conséquent de grandes précautions pour éviter tout risque de contamination, notamment pour les professionnels du transport funéraire.
Le coronavirus survit à la mort de son hôte
Une étude réalisée par des médecins légistes allemands a mesuré le pouvoir infectieux post-mortem du Coronavirus. Publiée en janvier 2021, cette étude décrit le pouvoir infectieux du virus dans les tissus des patients Covid-19 décédés. Un pouvoir infectieux qui persiste « une longue période de temps », jusqu’à 35 heures, et « à un niveau constamment » élevé.
« Collectivement, nos données indiquent une haute infectivité potentielle des cadavres humains »
Fabien Heinrich, médecin légiste allemand
Les chercheurs rappellent aussi que la mort d’un individu ne signifie pas la mort des toutes les cellules de l’organisme. A ce titre, ils indiquent que les efforts de précautions doivent être renforcés face à un virus aussi contagieux.
Un virus qui persiste jusqu’à 5 jours sur le verre !
Une autre étude, menée par une équipe de chercheurs américains en virologie, avait testé la résistance du virus sur différents surfaces, dont certaines fréquemment présentes dans les véhicules funéraires.
Celle-ci concluait que la durée de vie du virus pourrait atteindre 3 jours sur du plastique et de l’acier, 4 sur le bois et le cuivre. Des études complémentaires annonçaient une durée de vie atteignant 5 jours sur le verre.
Forte viralité = grande exigence de précaution et de désinfection
Les véhicules funéraires se révèlent alors un lieu de contamination potentielle. La sécurité du personnel impose donc une rigueur toujours plus grande dans le respect des protocoles et dans le nettoyage et la désinfection des corbillards. Ces nouvelles contraintes demandent du temps et de l’énergie supplémentaires, dans un contexte général anxiogène.
Des innovations au secours des professionnels du transport funéraire
Pour accompagner les professionnels du transport funéraire dans ces nouvelles contraintes, des innovations ont vu le jour, comme la cellule antibactérienne/antiCovid-19 (conçue par BSE). Cette cellule est issue de la recherche pour les véhicules sanitaires de l’entreprise. Véritable révolution pour le transport sanitaire, en répondant parfaitement à l’exigent cahier des charges de ce type de transport, la cellule antiCovid-19 pourrait devenir incontournable pour les véhicules funéraires. Grâce à un procédé d’injection à cœur de matière, elle élimine de manière définitive et permanente le virus provoquant le Covid-19. Cette efficacité est certifiée par un laboratoire indépendant (Fonderephar).
En plus du principe actif de la matière traitée, le design de la cellule a été réfléchie pour un nettoyage et une désinfection efficace et rapide. Les recoins sont limités ou arrondis, le mobilier est stratifié pour ne pas craindre ni l’eau, ni les produits désinfectants,… Tous les véhicules funéraires BSE sont équipés de cette cellule antibactérienne / antiCovid-19.