Dans l’océan de l’offre de châssis, il est parfois difficile de ne pas se noyer ! Choix du constructeur, du gabarit, de la motorisation, … Les possibilités sont nombreuses. Il est un choix qui semble plus évident que les autres : celui du constructeur. Soit il est le fruit d’un choix affinitaire, parce qu’on a tous une histoire avec les «marques», ou encore parce que l’image de cette marque est particulièrement forte et prestigieuse. Soit le choix du constructeur émane d’une réflexion plus pragmatique, en s’appuyant sur la qualité de la relation avec son concessionnaire local, qui assurera le SAV du véhicule.
Choisir un corbillard : une question de gabarit !
Les contraintes du transport funéraire sont différentes si vous évoluez à Paris ou à Espelette ! Dans les grandes villes, les contraintes de circulation et de stationnement sont nombreuses et font préférer les véhicules funéraires courts et compacts. Dans cette catégorie de véhicules particulièrement adaptés à la ville, nous retrouvons Mercedes Vito/Classe V Medium, Ford Transit Custom L1H1, Renault Trafic L1H1…
Hors des grandes villes, le gabarit du corbillard n’est plus une contrainte. Les véhicules funéraires exploités dans les zones rurales sont généralement plus grands et spacieux, procurant ainsi un plus grand confort d’exploitation. Parmi ces véhicules, nous comptons les Mercedes Vito XL et Sprinter L1H1, Citroën Jumpy/Peugeot Expert XL, Volkswagen T6 XL.
En plus de la largeur et la hauteur, qui définissent l’emprise au sol du véhicule, une autre dimension a son importance (notamment pour les cérémonies), c’est la hauteur intérieure entre le caisson et le plafond du véhicule. Cet espace doit être assez généreux pour accueillir les bouquets et gerbes de fleurs sans les malmener.
Moteur et transmission du véhicule funéraire : des solutions pour chaque terrain !
En ville, les trajets courts et la qualité de la voirie offrent généralement des déplacements en douceur et n’imposent pas de contraintes particulières dans le choix de la motorisation.
D’ailleurs, les premiers véhicules funéraires électriques ont été déployés en ville car les trajets sont courts et ne nécessitent pas une grande autonomie. Depuis, la technologie a évolué et les véhicules électriques sont plus polyvalents.
Dans les zones plus rurales, le choix de la motorisation du véhicule funéraire se fait plus stratégique. Les moteurs diesel y sont légion car ils s’adaptent parfaitement aux longs trajets.
Depuis quelques années, l’hybride s’impose comme une alternative économique et écologique, entre l’électrique et le diesel.
À l’extrême, dans des zones montagneuses, ou à forts denivelés, le choix du type de transmission est dicté par la dure réalité du terrain. La transmission par traction évitera aux véhicules de s’embourber dans un cimetière à flanc de colline, et économisera à son conducteur un exercice de pilotage malheureux.
Plutôt taxi privé ou minibus ?
Le nombre de places assises disponibles dans le corbillard est également un critère de choix important. On observe de grandes similitudes d’un modèle à un autre. Les carrossiers funéraires proposent des options pour ajouter des sièges accompagnateurs.
En règle générale, un véhicule peut accueillir 3 places en version «transport de corps», 4 ou 5 en version «mixte», et jusqu’à 5 places pour les véhicules «cérémonie».
