Benoit Buil des Pompes Funèbres Vasquez dans les Hautes-Pyrénées (65), évoque son métier et les challenges auxquels il fait face. Benoit Buil est également passionné d’automobile. Il nous parle de l’électrique qu’il connait bien et dont il apprécie fortement les avantages.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Benoit Buil, des Pompes Funèbres Vasquez. Nous sommes présents sur 3 villes du Sud-Ouest (Tarbes, Aureilhan et Lannemezan).
Nous sommes une société familiale (6ème génération) de 18 personnes, créée en 1925 et présente sur 3 villes du Sud-Ouest (Tarbes, Aureilhan et Lannemezan). A l’origine, la société ne faisait que de la marbrerie. Depuis la fin des années 90, nous avons développé une activité de pompes funèbres. Mes études ne me prédestinaient pas à ce métier. J’ai d’abord commencé à donner un coup de main le week-end, puis j’en ai fait mon activité principale.
Comment s’articulent vos deux activités de marbrerie et de pompes funèbres ?
La marbrerie et les pompes funèbres sont deux activités totalement différentes. La marbrerie c’est presque du TP, avec beaucoup de matériel, des camions,… La partie « pompes funèbres » est beaucoup plus rapide en termes de logistique, notamment avec un enterrement dans les 6 jours. Les 2 vitesses sont très intéressantes à mettre en parallèle.
Quels sont les défis de la profession que vous identifiez pour les mois ou années à venir ?
En 1993, le secteur des PF s’est libéralisé. Aujourd’hui, se pose la question de la succession des entreprises qui ne se transmettent pas dans la famille. Avant, le secteur attirait du monde, pensant y faire fortune. Aujourd’hui, il attire moins. Également, les entreprises du secteur font face à des difficultés de recrutement. Il est difficile de trouver des personnes motivées, et qui savent où s’arrête le social et où commence le commerce. Ce dernier point est important car dans une entreprise, il y a une réalité économique et il faut bien payer les salaires, le matériel, les loyers,…
Chez nous, nous essayons de responsabiliser le personnel pour le fidéliser, et aussi pour éviter que le patron court partout.
Pouvez-vous nous parler de votre parc de véhicules ?
Nous avons 2 véhicules de transport avant mise en bière, avec un frigo : un pour tous les jours et un pour partir loin. Pour les cérémonies, nous avons 1 limousine Mercedes break et 3 véhicules de transport type Expert. Et pour le quotidien, nous avons 4 véhicules légers.
Pour nous, un convoi c’est 5 km, on s’arrête 1 heure et puis on refait 5 minutes de trajet. L’électrique est parfaitement adapté à ce type de déplacements.
Vous avez récemment fait l’acquisition d’un véhicule mixte cérémonie et avant mise en bière chez BSE. C’est un Mercedes EQV, un véhicule électrique. Pourquoi ce choix de l’électrique ?
Dans la famille, nous sommes des passionnés d’automobile. On connait bien les véhicules et l’électrique ne nous fait pas peur. J’ai moi-même fait des études d’ingénieur dans l’automobile.
Pour nous, un convoi c’est 5 km, on s’arrête 1 heure et puis on refait 5 minutes de trajet. Pour un moteur thermique, diesel qui plus est, ça n’est pas bon. L’électrique est parfaitement adapté à ce type de déplacements. Également, à l’époque, durant les cérémonies, on usait beaucoup les embrayages. Aujourd’hui, avec la boite auto de l’électrique, c’est fini ! L’électrique évite aussi le préchauffage au démarrage, ainsi que les émissions et le bruit durant les cérémonies.
On a eu des retours clients alors qu’on ne s’y attendait pas.
Avant de passer le cap du corbillard électrique, on avait d’abord testé une 208 électrique pour les déplacements quotidiens de la société. Ça a été concluant !
On a eu des retours clients alors qu’on ne s’y attendait pas. En cérémonie, ça correspond totalement à notre mode de fonctionnement. En local, l’électrique c’est le top du top !
A l’avenir, nous allons intégrer davantage de véhicules électriques à notre parc. Que ce soit pour les corbillards ou les véhicules légers, nous croyons à fond à l’électrique. La seule limite est sur les trajets longs, où nous nous projetons moins facilement avec cette énergie. Pour aller plus loin, nous réfléchissons à installer des panneaux solaires sur nos locaux, pour produire notre propre électricité.
Quels sont pour vous les critères principaux lors de l’achat d’un véhicule funéraire neuf ?
Je regarde deux aspects : la notion de service et d’écoute. Ça se perd à beaucoup de niveaux, dans beaucoup d’entreprises. Quand vous demandez un devis et que le commercial ne vous écoute pas, ce n’est pas bon. Il y a bcp de vendeurs qui essaient plus de vous fourguer ce qu’ils ont plutôt que de voir ce dont vous avez réellement besoin.La proximité aussi est importante. Nous l’avons compris pendant le Covid, lorsque nous avons rencontré des difficultés pour nous approvisionner.
Qu’est-ce qui vous a plu dans l’approche de BSE ?
Déjà, l’accueil fut très bon ! La façon de voir le produit également. Maintenant, les familles s’en fichent du côté bling-bling des corbillards (chromes, moquette, néons…). Et ça, BSE l’a bien compris. Les véhicules BSE sont propres, bien fichus et pas forcément tape-à-l’œil. C’est facile à nettoyer, toujours propre, les tiroirs s’ouvrent facilement, … Chez BSE, on est presque plus proche du van aménagé que du corbillard à l’ancienne.
Les véhicules BSE sont propres, bien fichus et pas forcément tape-à-l’œil
L’innovation prend une place importante dans la démarche de conception de véhicules funéraires chez BSE. Comment la percevez-vous dans votre expérience ?
Pour moi, BSE c’est un des rares carrossiers à bien connaitre les corbillards électriques, en proposant plusieurs modèles. J’ai tout de suite compris qu’ils avaient déjà bien travaillé le sujet. Il est vrai qu’à une époque, l’électrique faisait peur. BSE maitrise et ça rassure !
Également, l’innovation se perçoit aussi à l’intérieur du véhicule. Comme ils font de l’ambulance, ça doit aider. Ils se posent la question de ce que les gens attendent. Il n’y a pas de froufrous partout, que des choses qui marchent.
Comme ils font de l’ambulance, ça doit aider. Ils se posent la question de ce que les gens attendent.
Comment connaissiez-vous BSE ?
C’est notre copain Vincent Roulet (PF Roulet à Soustons dans Les Landes), qui est client et nous a dit d’aller voir BSE. Également, le bouche-à-oreille se fait autour de BSE dans notre réseau Le Choix Funéraire.
Avez-vous apprécié la relation commerciale avec BSE ?
Simon, le commercial, connait ses produits. Il ne pousse pas à la vente et on a été sensible à ça. On nous a fait visiter l’entreprise, en nous présentant tous les modèles avec les qualités et leurs défauts. L’expérience a été très agréable. Ça a été du super boulot, on veut travailler avec des gens comme ça. Humainement, on s’est très bien entendu. Il y a eu de la précaution dans les détails, jusqu’à la remise de clés, pour laquelle notre véhicule avait été parfaitement présenté. C’était top !
On a également rencontré le patron et l’équipe dirigeante. Ce sont des gens qui parlent le même langage que nous.
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Pour en savoir plus
Pompes Funèbres Vasquez
52 AV JEAN JAURES – 65800, AUREILHAN
11 AV DES VOSGES – 65000, TARBES
778 BOULEVARD GENERAL DE GAULLE – 65300, LANNEMEZAN
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